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 Chapitre 2 : Ataraxia

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Arphéis
Nina
Caïn
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Caïn

Caïn


Nombre de messages : 69
Gardien : Zamibaru (babouin)
Date d'inscription : 17/09/2005

Chapitre 2 : Ataraxia Empty
MessageSujet: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyDim 2 Oct 2005 - 4:23

- WOUAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!!
- Quoi ! Quoi ! Quoi !!!
- Ya un con de Babouin dans mon bain !!! >.<
Je flanque un coup sur ce con de singe et l'éjecte de ma baignoire. Non mais il peut pas se baigner ailleurs l'ahuri ??
- La prochaine fois je te crame le poil !
- Je suis ignifugé !!
- M'en fous !

C'est une journée comme les autres à la propriété. Aujourd'hui, les autres membres du groupe sont en ville pour leurs occupations respectives, j'ai toute la propriété pour moi, ce qui implique que j'ai aussi toute la tranquilité que je veux pour m'entrainer avec mes pouvoirs, Zamibaru faisant cuire... je veux dire, fuir les papparazzi grâce à ses pouvoirs respectifs, même s'ils ne peuvent pas le voir.

En moins de deux mois, j'ai appris à faire pas mal de trucs avec mon pouvoir. La difficulté n'est pas de m'en servir mais plutôt de le contrôler. Combien de fois les autres membres du groupe m'ont vu courrir partout avec un sceau dans les bras pour éteindre un incendie naissant...

Le truc le plus délirant, c'est de fusionner mon pouvoir avec mon sabre. On obtient alors un super sabre de la mort qui crame méchant. Et j'aime bien les super sabres de la mort qui crâment méchant.

- A quoi tu rêves, espèce de grande gigue ?
- A ta prochaine branlée, con de singe.
- C'est bien ce que je dis, tu rêve. Tiens, attrape ton sabre, on va voir si tu as fait des progrès.

Il me lance mon sabre, et je manque de me brûler avec, Zamibaru l'ayant bien chauffé auparavant.
- Abruti !!! >.<
- 33 victoires, 12 défaites, t'es vraiment nul !
- Rhâ !! C'est décidé, je vais te transformer en brochette !
Je cours à sa poursuite, bien décidé à lui faire la peau. Zamibaru en profite pour me faire parcourir tout le parc - entrainement - pour me faire esquiver les pommes de pin qu'il me lance - entrainement - et pour me m'apprendre à viser quand je "tire" - encore entrainement.
Finalement je m'écroule, tandis que Zamibaru, tout sourire, conclut.
-34 victoires, 12 défaites, t'as encore des progrès à faire, mon gros !
- Boaaaah, de toute façon, à quoi ça me sert, en fin de compte, d'apprendre à jouer avec les allumettes, je vais me faire coffrer comme pyromane si je m'en sers.
- Sur Ataraxia, tu en auras besoin, de ton pouvoir.
- Je croyais que c'était un monde pacifique ?
- C'est un monde presque pacifique... Mais si les souverains nous ont appellés, c'est que ça risque de l'être moins d'ici peu.
- Je tiens pas à être un soldat au service d'un monde que je connais pas, moi !
- Tu l'as connu, autrefois...
- Mais aujourd'hui, je n'en ai plus aucun souvenir. Et puis d'abord, comment on y va dans ce

Wowo ! Je n'ai pas fini ma phrase que j'ai une crise de planage complet qui me fait me demander pour la seconde fois en deux mois si on ne m'a pas drogué à mon insu, mais qui s'achève presque aussitôt qu'elle a commencé.

- monde ?
- Comme ça.

Oh.

Ah.

Je vois.

- Putain je plane complètemeeeent, la villa a disparuuuu T_______T
- Ta gueule, t'es pas tout seul ici

Ah ouais, je vois ça Oo Il y a des gens qui apparaissent, et d'autres qui étaient déjà là avant moi. Par contre, je sais pas s'ils viennent tous de la Terre, il y en a un qui porte un chapeau melon et une tenue comme sur les photos d'il y a plus d'un siècle Oo Et un type qui arrive en suçant son pouce et en dormant comme un loir.

- C'est franchement délire !

Encore plus délire, un type tout de blanc vêtu, aux cheveux blanc et avec une chouette blanche, arrive soudain sans prévenir et nous souhaite la bienvenue...

- Heu, ouais, salut mec, c'est super d'être là... Et après, on peut rentrer chez nous ?

Le dénommé Hermès me lance un sourire aimable et secoue la tête en signe de dénégation.

- Vous apprendrez rapidement à passer d'un monde à l'autre, pour le moment les jumelles vous y ont aidés. Pour l'heure, nos souverains aimeraient vous parler.
- Et ils sont où, ces souverains ?

C'est une fille accompagnée d'un chat qui vient de poser cette question.

- Ils sont à la Citadelle, là bas.

Le type nous indique la cité que l'ont voit au loin. Elle est super loin, au moins à...
- Il y a une vingtaine de kilomètres à faire pour l'atteindre, fait Hermès, en réponse à mes pensées.
- Mais pourquoi on est ici et pas là bas, demandè-je, toujours aussi terre à terre et réaliste.
- Tout simplement parce que Dante a exprimé le désir de tester vos capacités avant de vous rencontrer en personne. Pour atteindre la Citadelle, vous devrez traverser la forêt et vous repérer. Il n'y a en théorie pas de danger, mais on ne sait jamais.
- Votre mission, si vous l'acceptez... marmonne un grand type à côté de moi, accompagné d'un espèce de loup noir à l'air renfrogné.

Je lui lance un regard, et il daigne baisser les yeux vers moi.
- Salut, moi c'est Caïn, enchanté.
- Zion. De même.

Wow, pas très causeur le type Oo Je reporte mon attention sur Hermès qui nous souhaite une bonne chance et nous suggère de faire connaissance les uns des autres puisque nous voilà embarqués dans la même galère. Suuuper...
Et puis il disparait, aussi vite qu'il était apparu Oo Pas juste, je veux faire pareil !!
Zamibaru me fait une bourrade, et je ferme la bouche que j'avais gardée ouverte suite à la disparition du type.

- Attends, attends, attend, je pige pas, on est envoyés ici - contre notre gré - le type nous souhaite la bienvenue, nous annonce qu'on va devoir se démerder tous seuls par la suite et ensuite se taille ?
- C'est cela.
- Et puis c'est qui ce type !!
- C'est Hermès, le messager des deux princes.

C'est une fille aux longs cheveux blonds qui me parle. Elle hausse les épaules d'un air fataliste.

- Va falloir qu'on y aille si on veut pas se retrouver encore dedans quand la nuit tombera. Je m'appelle Antechrista.
- Moi c'est Caïn, Caïn Hitokiri.
- Je sais.
- Comment ça, tu sais ?
- Il y a un poster sur la porte de ma chambre avec ta tête dessus. Je savais pas que tu avais eu un coma...
- Bah.
-Bon, et si on y allait ?, s'impatiente Zamibaru.

OK, c'est parti pour la mission d'exploration de la forêt sauvage.
Heureusement j'ai mon sabre.
On sait jamais...

____________________________________________________________
Vous vous retrouvez tous au même endroit, tiré de votre lit, de votre boulot, de votre jogging, on s'en fiche (faut tenir compte du décalage horaire XD) Faites connaissance avec vos compagnons, et surtout, direction la forêt.
Dans la forêt, il n'y a rien de bien dangereux à part des araignées XD Du moins, pour le moment...
Vous ne sortez pas de la forêt tant que je ne l'ai pas dit ^^
Et ce n'est pas un test de survie, on est pas à Koh Lanta ^_^
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Yasu
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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyDim 2 Oct 2005 - 6:04

[3 semaines après mon précédent post]

Hanyaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!!! Xiao vient! Xiao vient! Xiao vient!!!!!!!!!!

*saute aprtout rendant la tache de Luo de lui brosser les cheveux de plus en plus difficile.*

Luo> Jeune maîîîîîîîîître.... T_T
Moi> Koa?

*boum*

Luo>HA!

Méchant! Il m'a sauté dessus et me voilà face contre terre pendant qu'il me scalpe T_T.

Juste à coté allongé sur le tapis, Tigrou gémis le ventre à l'air.

Bengalir> Aaaaaaah..... je crois que j'ai trop mangééééé.....

Je me retient d erépondre, sinon Babu va encore s'inquieter. Bah vi parce que y'a que moi qui peut le voir ce tigre. Pis bon s'il passait pas toutes ses journées à faire la diète pour son régime, il irait pas somnanbuler dans el frigo!

M'enfin je 'men fiche aujourd'hui Xiao vient!!! ^_____^

Une demi-heure plus tard j'attend assis sur mes talons l'arrivée de ma fiancée. La porte s'ouvre et une petite fille avec un ruban à pois jaune entre timidement. Je me lève e tme jette sur elle.

Moi> XIAOOOOOOOOOOOOOOOOOO \(^o^)/

Mais avant que je puisse la touché je me rétame à nouveau le nez contre le sol. Je tourne un visage en larmes vers le responsable qui n'est autre que Bengalir.

Moi> Mais ça va pas non?!!!

UN lourd silence plane tandis que je me relève. Xiao a disparu! ÔoÔ

Je la cherche du regard et la trouve cachée derrirèe une femme en tailleur.

Femme> Bonjour Yasu.
Moi> Bonjour madame Xiao ^_^ C'est très gentil d'avoir amené Xiao elle me manquait.

Elle a un sourire triste.

Femme> Yasu. Je suis Xiao. Je te ptrésente ma fille Chen.

Elle s'écarte un peu et me désigne la filette tremblotante qui se réfugie dans s ajupe.

Moi> Mais... C'est pas possible... Xiao tu n'était pas comme ça quand on s'est fiancé....

Elle a un petit rire et elle s'approche et me prend dans ses bras.

Xiao?> Toi aussi tu n'étais pas comme tu es...

Je réalise soudain. C'est vrai... Quand je me suis réveillé j'étais grand... Xiao doit etre grand emaintenant.

Xiao> Après ton accident, je suis venue te voir tout les jours. Mais au bout d equelques années, mes parents ont déménagé en Amérique et je n'ai appris que tout récemment que tu t'étais réveillé.

Nous nous asseyons et elle me raconte sa vie. Je suis un peu triste quand meme, elle s'est marié et elle a eu une petite fille et elle en attend une autre. Mais elle est toujours aussi jolie ^_^.

Après on a passé l'après-midi à fair eune partie de cache-cache et Chen m'a dit que finalement je faisais pas si peur ^__^.

C'était trop choueeeetteuuuuuuuh!!!!!!!!!!

Le soir babu a eu un compte-rendu détaillé de ma journée et je n'ai aps arrété de piapiater une seconde, et meme une fois qu'il m'a dit bonsoir, j'ai continuer de bavasser avec Banga.

Bengalir> C'est Bengalir... =_=°
Moi> oui oui tigrou...

Il soupire puis reprend un air grave.

Bengalir> Tu te souviens des différentes plantes?

Je soupire.

MoI> Oui =_=... D'ailleurs tu sais que hier j'ai eu une bonne note à mon cours de thé grace à ça? ^__^
Benga> Oui tu me l'as déjà dit trois fois ^^".

C'est vrai Tigrou m'a appris à reconnaitre différentes plantes et à en extirper le jus qu'on met ensuite dans des petites fioles.

Ma vie n'a pas beaucoup changée à part que maintenant j'ai quelqu'un toujorus disponible pour m'écouter parler c'est super ^o^. Seul petit point noir à l'horizon... Grand-père est toujorus dans le coma et j'ai entendu papa parler de le débrancher T_T. Mais si ça se trouve il est sur Ataratsia T_T Et je veux pas qu'on le débranche moi T_T il marche pas avec des piles Grand-père il a besoin de sa prise à oxygène T_T.

[Deux mois après le reve du chapitre 1 :p]

Maman et papa sont partie en second voyage de noce à Toronto ^_^ mais j'ai pas le droit de venir T_T. Résultats, me sprofs durcissent mes cours et je n'ia meme plus la force de raconter ma journée à Babu pendnat qu'il me prépare à me coucher T_T.

En plus Bengalir est tout silencieux depuis quelques jours. Il fait d emoins en moins de virée nocturne et il me force à faire deux fois les exercices demandé par mon prof de gym. Avantage: je maitrise à nouveau le grand écart facial et latéral comme avant l'accident ^o^. J'ai encore quelques soucis avec le flip arrirèe mais ça va revenir ^^.

Babu m'ouvre les couvertures et je me glisse avec bonheur dans mon lit. Bizarrement, après que Babu soit sortit, Bengalir me demande si je peux dormir sur son dos cette nuit. Boh si y veut hein...

C'est bizarre le lit tangue drolement... J'ouvre un peu les yeux et relève un peu la tete, mon pouce tombant de ma bouche.

Moi> Benga, pourquoi on est dans le jardin.
Bengalir> Nous sommes sur Ataraxia.
Moi> Ah? Et qu'est-ce qu'on fait sur Ataratsia?
Bengalir> Bah on traverse une foret et on va rejoindre la clique des puissants.
Moi> Ah bon. Réveille moi pour le petit déjeuner et quand tu auras fini de te prendre pour Solid Snake...

Sur ce je remet mon pouce dans ma bouche et me rendors.


Dernière édition par le Dim 2 Oct 2005 - 17:19, édité 1 fois
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Yasu
Invité




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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyDim 2 Oct 2005 - 7:36

(Double post, mais là le point de vue est celui de Bengalir :p)
Chapitre 2 : Ataraxia Tiger
Il y a un mois j'avais bien sentit qu'il y allait y avoir du changement et j'ai donc finalement réussit à convaincre Susunet de faire un peu d'entrainement. Enfin je ne l'ai pas dit comme ça hein. Je lui ai demandé s'il voulait faire de l'exercice avec moi pour que je mincisse et que sinon je me sentirais seul et il a accepté.

J'ai l'intuition qu'on va bientot repartir et je ne tiens pas à avoir l'air d'un gros bouffi quand on se retrouvera devant Vergil >_<.

Alors je fais de l'exercice et j'ai demandé à Yasu de faire mettre un cadenas sur les frigos de la maison. Résultats j'ai retrouvé mon corps svelte et musclé de mes 6 mois fume

J'en profite pour apprendre ou plutot réapprendre les trucs que savait faire Yasu avant de revenir sur Terre.

Y a du mouvement et le moment est vraiment proche. Du coup, je ne lache plus Yasu d'une semelle et j'ai prévu le coup si jamais ça doit arriver en pleine nuit, je le fait dormir sur mon dos comme ça il aura un réveil en douceur.

Et franchement je suis trop fort! fume Car nous voilà sur Ataraxia, en plein jour alors qu'en Chine il faisait nuit... Heureusement la lourde chevelure de Yasu lui tombe sur les paupières obstruant quelque peu la lumière aveuglante du ciel pur.

Après un petit accueil "chaleureux" de ce cher Hermès, nous nous dirigeons donc vers une foret, dans laquelle Yasu en profite pour se réveiller, me traiter d'accro aux jeux vidéo (d'abord je n'ai passé que 3 nuit sur le dernier Metal Gear Solid 15!! >o<) et se rendormir.

Bon d'un coté c'est mieux qu'il se réveille un peu plus tard. Je sens qu'il va hurler quand il va voir qu'on a pas emmené sa peluche Gackt T_T...

N'empeche je me demande comme est Vergil... En deux ans on peut beaucoup changer, la preuve, moi! J'ai retrouvé un corps sublime en à peine 1 mois alors en deux ans... Ce tigre me complexe vraiment T_T c'est un vrai mannequin avec un corps parfait et un pelage sublime... Pourquoi je ne suis pas né blanc moi aussi hein? >_<

Enfin restons zen, ce n'est pas le plus important pour le moment... Je dois marcher en silence, sans trop tanguer et éviter les araignées qui me file entre les pattes à toute allure. Plus on s'enfonce plus il fait sombre. Et zut... J'ai pas emmené la veilleuse non plus T_T. Rah mais! Faudra que j'en touche deux mots à nos dirigeants! C'est vrai quoi! On aurait au moins pu emmener une valise! Et mon povre Susunet qui va se retrouver en pyjama devant tout le monde T_T.

Quoique... Le gars avec la panthère noire se balade sans complexe en caleçon alros que son copain avec le koala frissonne dans son short et son débardeur de nuit. Héhé au moins c'est pas mon humain qui a l'air le plus ridicule ^_^.

Je suis soudain saisi d'horreur. Et si jamais ça s'était passé quelques heures plus tot pendant qu'on était dans le bain O_O ?

Ouuuuhlaaaa oui faut vraiment que je dise deux mots à ces enfarinés! >_<


Dernière édition par le Dim 2 Oct 2005 - 17:17, édité 2 fois
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Sturm
Invité




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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyDim 2 Oct 2005 - 10:41

*Phoenix, Arizona, USA. Dans un immeuble abandonné, ma planque provisoire.*

-Et maintenant, sale enfoiré, je vais te tuer.

Cet agent du F.B.I. bourré pointe un Magnum d'une bonne taille vers ma tête, et il a l'air serieux. Il me montre même sa carte.

-Euuuuuuh... On peut en discuter non? Ai-je répondu, plein d'espoir.

-DISCUTER DE QUOI??? TU A TUE MA FEMME IL Y A EUX JOURS!!! LA PLUS BELLE FILLE DU MONDE!!! ET TU VEUX QUE JE T'EPARGNE??? SALE CONNARD DE PSYCOPATHE!!!

Il y a deux jour, j'ai eu une crise dans un bar, et j'ai saigné à mort trois personnes. Un routard, un pépé, et une belle blonde. J'imagine que sa femme était la blonde. De toute façons il a pas perdu grand chose, vu que celle-ci était avec un jeune homme, et elle ne disait rien quand il lui mettait une main au fesses...

-Laisse tomber, c'est toi ou lui.? Vraiment, te laisser avoir comme ça... Tu a pensé à moi?

-Merci, Rebecca, ça fait plaisir d'avoir des amis...

Il faut faire diversion. Hereusement que j'ai des pouvoirs. Voyons voir...
Max Andrews. Parfait

-Max??? Max où est tu? Max, si tu ne viens pas je devrai faire un rapport!!!

-Quoi? Qui est là?

Par reflexe, il se retourae pour voir qui l'appele, et j'en profita pour me jeter sur le côté, en sortant mon couteau. Il faut absolument que je le neutralise. Je me prépara à frapper mais...

-SALE ENFLURE!

Et il tira.
Heureusement, j'ai tout de même réussi à lui planter mon cher couteau de cuisine dans la gorge, le neutralisant ainsi définitivement.

Malhereusement, je me suis retrouvé comme un con par terre avec une balle dans la jambe.

-Hé, ça va? Dis moi quelque chose! Hé, Sturm? STURM???

-ça va calme toi, je vais pas en mourrir.

-Ouf, je pensais que plus personne ne me donnerai de si bon plats...

-Tu me remonte beaucoup le moral aujourd'hui, merci beaucoup Neutral Passe moi mon sa...

Il y eu une grande lumière, puis je me suis retrouvé sur une colline, avec d'autres gens. Et tous avaient un familier. Et je n'ai pas mon sac avec mon materiel de chirurgie. Merde

-Dis moi Rebecca... On est dans l'autre monde là?

-Pas de doute possible.

-Et ce sont tous des gens comme moi aux alentours?

-Je pense, des Errants oui

-Bon... EXCUSEZ MOI, VOUS AUTRES... PERSONNE N'A UN POUVOIR DE SOIN?

Un garcon accompagné d'un koala s'approcha de moi.

-Euuuuh... moi, pourquoi?

-Tu peux soigner ma jambe, s'il te plait?

-Ohlàlà, qu'est ce qui vous est arrivé?

-Rien, j'ai prit une balle dans la jambe.

-HEIN? Mais vous etes qui vous?

-Soigne moi d'abord s'il te plait, je suis en train de mourrir...

Bon ce n'est pas vrai, mais la fin justifie les moyens.

-D'accord, ne bougez plus...

Une lumière entoura ma blessure, puis plus rien. J'allais mieux. Hé bé, quel pouvoir pratique...

-Merci, monsieur...?

-Akira. Juste Akira

-Ok. Merci.

-Alors cette blessure?

-Euuuuh... J'étais...

Mais un homme vint me voir. Il était accompagné d'un ecureuil. A voir sa tête effrayé, et le geste de la main dans le manteau, je suis sur qu'il sagit d'u flic.

-VOUS!!! JE VOUS RECONNAIS!!! VOUS ETES STURM LE PSYCOPATHE! IL Y A VOTRE TÊTE AFFICHEE DANS TOUS LES DOSSIERS D'AVIS DE RECHERCHE!!!

Grand silence, presque tout le monde me regarda avec effroi, ou au moins l'air interessé. La célébrité ne me réussi pas je vois...

-Bon, d'accord, monsieur le policier

-On dit Inspecteur. Inspecteur Coalesco

-On est dans la meeeeeerde...

-D'accord, MONSIEUR LE POLICIER, je suis effectivement le psycopathe recherché dans le monde entier. J'avoue. Et après? Ici nous ne sommes pas sur Terre, non?

-Pensez vous qu'on puisse faire confiance à un homme tel que vous?

-Ecoutez, je suis sur que certain d'entre nous on des petits secrets, et alors? Je pense qu'il va falloir collaborer pour s'en sortir...
D'accord, repris-je, je suis un psycopathe. Mais ne vous inquietez pas, je ne tue pas par plaisir. Il faut juste que vous vous enfuyez si j'ai l'air de souffrir, si je répete des choses comme "Je ne peux croire personne" en regardant devant moi et si je sors une arme sans raison. Et si je vous attaque, tuez moi je vous en donne l'autorisation. Vous avez une arme, et des pouvoirs, non?

-Mais... Enfin...

-Je comprends vos réticences à collaborer avec un criminel, monsieur Coalesco, mais ne vous inquietez pas, je suis gentil...

L'inspecteur avait l'air désemparé et inquiet. Manifestement, je vais avoir du mal à me faire accepter...
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Nina

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Gardien : Rio
Date d'inscription : 17/09/2005

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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyVen 7 Oct 2005 - 4:01

Où suis je ?

Rio : C'est bon de revenir ici tu ne trouves pas ? cuiiiiii

Rio semble tout exité, j'aime encore moins quand il est content en fait, pourtant je me suis habitué à sa présence.

- J'étais à l'hôpital... et...
Rio : Je me rapelle trés bien où nous étions Pitchoune ! Cui ! Mais maintenant tu vas pouvoir revoir ta soeur ! Cui !
- Alors... C'est là...

Depuis un mois ce que Rio nommait "son don" se réveillait peu à peu, elle avait des visions... des visions du passé ou du futur, mais toujours sur terre. Même en se concentrant elle ne pouvait jamais avoir une vision de ce monde dont Rio lui parlait, ce monde où était sa soeur chérie et... et qui ? elle ne se souvenait pas.

- Rio, est ce que nous sommes en danger immediat ?
Rio : Cui ? Pas à ma connaissance !
- Bon, tant mieux, je n'aimerais pas me faire attaquer par des bestioles bizarres.
Rio : On devrait tenter de trouver la sortie cui !
- Pourquoi est ce que tu dis tout le temps "cui" à la fin des phrases ?
Rio : Mais je ne dit rien à la fin des phrases ! Cui !
- Ouai, c'est ça...

Mieux vaut ne pas chercher plus loin.

"<<Tout n'a pas forcement de réponse Nina.>>

Elle s'avance vers sa soeur ainée et l'oblige à se retourner.

- Bien sûr que si ! Tu me caches quelque chose ! Où étais tu hier soir ?

Romilly lui fait face, un chagrin inhabituel se lit dans ses yeux clairs.

Romy : Je ne peux pas te le dire.

Une gifle part d'elle même, Nina a frappé sa soeur, maintenant elle regarde d'un air choqué sa main, son bras tombe le long de son corps et les yeux plein de larmes elle s'enfuit. La porte claque et une fois derrière, elle se laisse tombé...

- Menteuse..."


- Tu disais ?
Rio : Tu ne m'écoutes jamais cuiiiiiiiiiii T_T je disais que je n'avais pas trés envie de revoir cette oiseau mal embouché de Preciosa !
- Qui est Preciosa ?
Rio : le gardien de ta soeur, un oiseau de proie femelle qui se prend pour plus que ce qu'elle est ! Cui !

Ce dernier "cui" est plein de dédain, c'est assez paradoxale que les gardiens de ma soeur chérie et moi ne s'entendent pas quand nous sommes nous même inséparable.

- Je me demande pourquoi c'est moi qui est hérité du canari stupide et ma soeur d'un bel oiseau de proie. Niveau caractère tu irais mieux avec Romilly.
Rio, outré : Cui T_T dis le que tu ne m'aimes plus ! Cui T_T

La boule de plume jaune s'éloigne en voletant maladroitement, je l'attrape et lui fait un baiser sur ce qui sa joue.

- Allons, allons, essaie de te calmer mon Rio, je te taquinais.

En fait je me pose vraiment la question mais ce n'était pas une attaque, ou peut être que ça en avait l'air, aucune idée, moi et la discussion de toute façon....

Rio : Bon, bon ok >.< cui ! Allons y ! Tu ne dois pas être la seule du coin.

Effectivement, une bande d'hysterique se trouve non loin, chacun accompagné d'un gardien.

- Magnifique, je crois que je vais partir seule.
Rio : non on reste ! Cui !
- Eh ! C'est moi qui commande !
Rio ! Restez groupé cui ! C'est ce que dirais Romy !

Il n'a pas tord... je décide donc de rester légerement en retrait, surtout que je dois être la plus jeune, et d'attendre la suite des évenements même si je me dis que Rio me connait "trop" bien.
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Arphéis

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Gardien : Zaël (chien)
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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptySam 8 Oct 2005 - 8:19

« Mademoiselle, qu’est-ce qui est arrivé à votre canapé ? » s’inquiète ma femme de ménage.

« Ce n’est rien, ne vous inquiéter pas pour ça, » fis-je négligemment en tournant une page de mon livre en braille.

J’attends que la femme quitte le salon ; j’entends ses pas s’éloigner, puis un claquement sec m’indique qu’elle a gagné ma chambre. Je me tourne alors vers Zaël que je devine se trouver à mes pieds, l’air furieux.

« Je t’ai installé une couverture à côté du canapé, c’est pas pour rien ! »

Il m’ignore royalement, alors rien ne sert de fulminer. Je pousse un soupir agacé et reprend ma lecture. Bientôt, la femme de ménage me laisse, et je me retrouve à nouveau seule.

Enfin, presque.

« Aouïlle ! »

Je viens de me prendre les pieds une énième fois dans mon familier qui se prélasse au milieu de mon salon, alors que je voulais regagner la cuisine après avoir finit ma lecture.

« Mais bon sang, tu le fais exprès oui ou non ? Tu sais très bien que je ne peux pas te voir, pourquoi tu t’amuses à te mettre toujours en travers de mon chemin ?

-Bien sûr que si tu peux être capable de me repérer maintenant, » réplique-t-il, pas le moins du monde affecté par mes vociférations.

« Oui, mais c’est trop fatiguant, » dis-je d’un ton grognon le contournant.

« Si tu ne fais pas d’efforts, tu ne t’en sortiras jamais, » avertit-il.

Je ne réponds rien, et continue ce que j’avais l’intention de faire, soit me servir un verre d’eau. Bien sûr, il a raison ; avec son arrivée, j’ai découvert que je possédais d’étranges capacités encore plus invraisemblables que l’existence même de Zaël. Me voilà donc capable de faire apparaître l’aura des gens, ce qui fait que si je le désire je peux enfin voir. Enfin pas grand-chose en fait, des tâches de couleur ça et là, ce qui est en fait assez désagréables car je n’en ai pas l’habitude. Cependant, cela pourrait être assez pratique, je devrais m’astreindre plus et m’entraîner d’avantage, mais pour le moment, je préfère rester dans mes ténèbres qui sont moins crevantes que ces flux dont je ne comprends pas encore le sens.

Je vide mon verre d’eau, puis me rends à la salle de bains ; je sens Zaël qui me suit comme mon ombre. Pas gêné… Il compte quand même pas me coller jusque là ? Puis quoi encore… Je lui claque la porte à la truffe et m’enferme dans la pièce, avant d’aller me détendre dans un bon bain chaud, essayant d’oublier le fait qu’il allait certainement se venger sur mon canapé.

Après une heure à m’être prélassée dans l’eau, je finis par me décider de sortir. Mon père a dit qu’il passerait peut-être ce soir, et sa visite me sortira peut-être de la monotonie… Enfin bon, je suis un peu médisante en fait, Zaël a pas mal chamboulé mon existence, lui et tout ce qui est arrivé avec…

Je revêts une robe simple mais assez élégante, entièrement noire, avant d’attacher mes cheveux en laissant quelques mèches libres. Je vérifie machinalement que ma coiffure en correcte en la tâtonnant, et j’ouvre la porte de la salle de bains.

« Au fait Zaël… »

Avant que j’ai eu le temps de finir ma phrase, j’ai soudain l’impression que le sol devient étrangement peu stable, et je suis prise d’un bref malaise. Je finis par chanceler, et je tombe à genoux. Avant de me relever aussitôt en constatant que ce n’est pas la moquette de mon couloir que je viens de toucher mais de l’herbe humide. Où suis-je ? Je me sens un peu désemparée, que faire ? Ma cécité qui me gène si peu habituellement devient effrayante pour peu que je sois tirée de mon univers habituel.

« Zaël ?...

-Je suis là, » annonce mon familier d’une voix calme, quelque part sur ma droite.

Je tends la main jusqu’à le toucher, rassurée de le savoir là ; au moins je ne suis pas seule.

« Où sommes nous ? Que s’est-il passé ?

-Manifestement, nous sommes revenus sur Ataraxia, » répondit Zaël, l’air peu étonné par cet évènement. « Nous ne sommes pas les seuls, ils y a d’autres Errants et leurs familiers avec nous. »

Il bouge et je le sens s’en aller ; il ne s’absente pas longtemps cependant, et bientôt il revient près de moi.

« Il va falloir traverser la forêt.

-Oh.

-Pour rejoindre la citadelle.

-Soit. »

Super. Je vais sans doute parvenir à me cogner à tous les arbres qui passent. C’est pour cela que je n’aime pas les forêts.

Je fais quelques pas, mais trébuche presque aussitôt et tombe à genoux dans l’herbe. Ca commence fort, à la vitesse où je vais être obligée d’avancer sans guide, je ne suis pas sortie. Bien sûr, pas la peine de demander à Zaël de faire le chien d’aveugle, il ne sera jamais d’accord. Bon et bien advienne que pourra, de toute façon je n’ai pas tellement le choix. Je me rapproche des autres à pas hésitants, me fiant à leurs auras que je distingue de façon floue.
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Akira

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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptySam 8 Oct 2005 - 15:35

TUUUT TUUUT TUUUT TUUUT TUUUT TUUUT TUUUT TUUUT TUUUT TUUUT TUUUT TUUU... COUIIIIiiiiiic.....

C'était la symphonie de l'agonie du réveil pulvérisé par le poing vengeur de mon colocataire. Colocataire qui reprends sa position initiale c'est-à-dire à moitié vautré sur moi, les fesses à l'air.

A moitié endormi je jette un oeil sur l'étrange tableau, bien que je ne vois pas grand chose de ma position mais j'extrapole facilement ^^".

Or donc, sur l'immense futon qui occupe les trois quarts de la pièce, je suis au centre, Shô est à moitié vautré sur moi les fesses à moitié à l'air (comme dit plus haut), Deb repose fort élégamment sur le dos les quatres fers en l'air, la gueule grand eouverte et Dolly est roulé en boule sur ma tête, la sienne étant coincée dans un paquet de salade en sachet.

Au prix de mille effort je réussit à faire une formidable ruade, éjectant tout ce petit monde qui ne se réveilel pas pour autant. Au bout d'un quart d'heure, Shô émerge lentement et se dirige d'un pas pateux vers la salle debain histoire de prendre sa douche écossaise matinale pendant que je prépare le petit déj.

Mes yeux se ferment un instant, des petites lumières colorées dansent sur mes paupières, et quand je les rouvre le pack de lait que je tenais a disparut...

Les murs de l'appart aussi...

Ainsi que les tatamis...

Akira> Mékésskissepassencoooooreeeee =_=
Dolly> J'crois qu'on est reviendu sur Ataraxia =_=...
Deb> *roooooooonfle*
Shô> *remet rapidement son caleçon* Et ma douche alors? =_=
Akira> Et si on retournait se coucher?

Mais Dolly - que la peste soit de truc! - sort une feuille particulièrement odorante et après se l'être passé sur les yeux la frotte sur le smiens puis sur ceux de Shô et enfin sur le visage de Deb qui fait un bond en l'air et atterrit avec beaucoup de grace sur ses pattes. Je réalise enfin le lieu où nous sommes, c'est à dire une colline entouré de gens qui sont tous habillés sauf un homme à l'allure asiatique, ce qui explique le pyjama, beaucoup moins qu'il soit décoré de tête d'un vieux chanteur. Un cri soudain me fait sursauter.

???> Bon... EXCUSEZ MOI, VOUS AUTRES... PERSONNE N'A UN POUVOIR DE SOIN?

Je m'approche, un peu hésitant, Dolly en profite pour me sauter dessus et s'accrocher à mon dos.

Moi> Euuuuh... moi, pourquoi?

???> Tu peux soigner ma jambe, s'il te plait?

Ouhla c'est pas beau à voir...

Moi> Ohlàlà, qu'est ce qui vous est arrivé?
???> Rien, j'ai prit une balle dans la jambe.
Moi> HEIN? Mais vous etes qui vous?
???> Soigne moi d'abord s'il te plait, je suis en train de mourrir...

Euh effectivement il risque de se vider de son sang à cette allure là ^^".

Moi> D'accord, ne bougez plus...

Je m'accroupis devant lui et place mes deux mains au-dessus de sa blessure - deux précautions valent mieux qu'une! - et au bout de quelques instants il est guérit. Je relève la tête vers mon "patient".

"Patient">Merci, monsieur...?

Moi>Akira. Juste Akira

Lui> Ok. Merci.

N'empeche c'est louche cette histoire...

Moi>Alors cette blessure?

Lui> Euuuuh... J'étais...

Mais nous sommes brusquement interrompu par un homme avec un écureuil perché sur l'épaule. Je juge préférable d eme retirer surtout que je viens d'apercevoir Shô entrer en mode "chasse". Le fait d'être seulement vêtu de son caleçon ne semble pas du tout le géner... Ce type est un exbitionniste je l'ai toujours dit! >_<. Il s'approche d'une jeune femme brune, très jolie d'ailleurs, accompagnée d'une espèce de chien-loup et qui commençait également à nous rejoindre. Il commence alros aussitot à lui faire son numéro de charme: "Ca alors! Que fait une beauté comme vous dans un endroit aussi isolé? Ah oui mon caleçon... Et bien figurez-vous que je sortais tout juste de la douche quand ça s'est passé, ma pudeur a été chanceuse! Quelques secondes plus tot et j'aurai fait le chippendale!"

Oui enfin... Il n'a pas besoin d'être en caleçon sur une colline entouré d'étranger pour faire le chippendale =_=...
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Knox

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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptySam 8 Oct 2005 - 16:02

Au sein d'une obscurité presque totale, l'homme ouvre le dernier boîtier avec maintes précautions. Consciencieusement, il veille une ultime fois à ce que la température soit adéquate avant d'entamer le développement.
Ses doigts aux gestes précis saisissent la pellicule, puis la placent au centre d'une cuve où le révélateur est versé dans l'instant suivant. De longues secondes s'égrènent au rythme régulier d'une aiguille cliquetante. La montre gousset à laquelle elle appartient gît non loin de là, liée par sa chaîne d'argent à une veste sombre, déposée sur une chaise. Enroulé autour de son pied, un reptile se laisse tomber au sol dans un bruit mat pratiquement imperceptible et se dirige à pas feutrés vers l'homme absorbé par sa besogne.

La chimie fait son oeuvre sous l'œil exercé de l'artiste. Peu à peu, dans le liquide où il baigne, le papier photographique se teinte de différentes nuances tandis qu'une main l'agite légèrement. Lorsque la durée de révélation est achevée, l'Américain, d'une ponctualité exemplaire, vide la bassine afin que la surface ne soit pas entièrement noircie, puis rince le négatif. Quand enfin il ne reste plus aucune trace du révélateur, il place à son tour dans la cuve le fixateur.

L'homme ressent soudain une étrange sensation alors qu'un corps tiède et frêle lui effleure la cheville. Il n'y prête que peu d'attention, réservant sa concentration à son travail minutieux. Sous l'éclairage inactinique, il contemple de son regard expert son œuvre aux dégradés inversés, allant du blanc pur à un noir abyssal, la pellicule teintée par la faible lueur rouge qui lui octroie la seule et unique couleur manquante pour ajouter au réalisme.
Le photographe sourit, satisfait du résultat futur que lui donnera ce cliché.

Mais la sensation éprouvée auparavant se déclare à nouveau, remonte le long de sa jambe. Un frisson qui lui semble curieusement familier le parcourt, mais l'homme se force à rester immobile, trop soucieux du rendu de sa photographie. Un faux mouvement, un produit renversé, et son travail serait irrémédiablement perdu.
Un son à mi-chemin entre le soupir et le gémissement finit une fois pour toute de le sortir de ses pensées, et il s'immobilise. Les sourcils froncés, il tourne la tête afin d'apercevoir l'origine du bruit dans la faible lumière qui lui est allouée et interroge d'un ton assuré :

« Qui est là ? »

Une voix, rauque de ne pas avoir parlé depuis longtemps, lui répond, sans qu'il parvienne à en situer sa source :

« Toi. »

Singulièrement stupéfait, le photographe s'exclame, interdit :

« Comment ? »

Mais aucune réponse ne lui vient. Un curieux frisson le saisit à nouveau, comme si un être rampait le long de son corps. La sensation atteint le bras frémissant de l'homme ; peu à peu, un lézard émerge de sa manche et se laisse glisser de la main de son propriétaire à la table. Ses pattes produisent à peine un son perceptible sur le bois lisse et légèrement imbibé d'eau et de substances chimiques par endroits. Dans une ondulation, le reptile dirige ses iris couleur de charbon vers l'artiste qui le contemple, fasciné, et murmure de sa voix éraillée :

« Je suis à la fois toi et un autre... »
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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyMer 12 Oct 2005 - 15:13

6 heures 59 du matin.
Comme chaque jour, tous les domestiques sont agglutinés devant la porte de la chambre du maitre, en attendant que sonne le reveil de Zack. C'était à celui qui entrerai le premier, celui qui plaira le plus au jeune multimilliardaire... C'était une bande de vautours. Mais des vautours attentionnés.

7heures, la sonnerie tant attendue ne va pas tarder à retentir...

7heures 01, le reveil peut être déreglé...

7heures 02, quelque chose ne tourne pas rond.

Ce fut l'immense valet de chambre qui prit l'initiative de tendre la main vers la poignée de la porte, qui hurla au contact de la grosse paluche du domestique. Intrigué, le valet tourna quand même la poignée, malgré ses vives protestations, mais dès que la porte fit un mouvement, elle explosa violament en propuslant le pauvre valet dans la commode Louis XIV d'une valeur inestimable.
Branle bas de combat, il y a certainement un terroriste. Les domestiques s'étaient métamorphosés en véritables gardes du corps surentrainés, pour la plupart armés et prêt a tirer sur tout ce qui pouvait leur retirer un emploi stable et très bien payé. La bonne et le cuistot défoncèrent la porte (qui pourtant ne tenait plus que sur un gond) Et firent irruption dans la chambre...
C'était un spéctacle de fin du monde. L'apocalypse version appartement. Des parties de la pièce étaient brulées, d'autres inondées, changeaient de couleurs, il y avait des trous, et même ce qui semblait être du mais poussait sur le plafond. Il y avait une petite chose en train de pourrir au milieu de la pièce qui ressemblait fortement au réveil en question, une grande partie du mobilier avait disparu ou était irrémédiablement endommagé... Seul le lit était intact, et Zack dormait tranquillement au milieu de ce chaos...

-JEUNE MAITRE!!! JEUNE MAITRE!!! REVEILLEZ VOUS JEUNE MAITRE!!!!

-Gneu... Mmmmmm... Que... Que se passe-t-il ici?

-Jeune maitre, vous allez bien dieu merci!

-Bah voui je vais bien, y'a pas de raison...

-Mais que s'est-il passé ici? C'est quoi ce bazar???

-Allons, allons, ce n'est qu'une chambre...

-MAIS ENFIN! LA PORTE QUI EXPLOSE!!! DES FLAQUES D'EAU, DE LA MOISISSURE, DES TROUS... DU MAÏS AU PLAFOND???

-Et alors?

-Ben... Ce n'est pas normal!!!

-Et? Vous êtes MES employés, et vous êtes dans MA maison, sous MON autorité. Vous me servir, pas régir ma vie, et il n'est pas besoin de me faire la morale, je DETESTE ça. Je me suis bien fait comprendre?

-"Mon dieu, ce garçon est effrayant aujourd'hui! Il ressemble à sa mère, c'est fou!" Pensa le vieux Majordome, qui n'était pas franchement rassuré par cet ado bizarre. Au moins, plus de danger. Les domestiques totalement hallucinés se retirèrent sans poser de question.

-YEEEEEES!!! Comment je les ai mouchardés! Terrible! C'est moi le plus fort, mouhahahahahahaha!

Un gros crapaud émerga d'une flaque, sa veste étrangement seche et propre comme au premier jour malgré le séjour dans de l'eau douteuse

-Je t'avais dit de ne pas tester ton pouvoir ici... Tu a vu le résultat? C'est trop instable encore pour toi. Il faut t'entrainer et...

-Blah Blah Blah. C'est pas grave je te dis, ce n'est qu'une chambre!

-Et les domestiques? Si tu agis de manière irraisonnée on va se poser des questions sur toi, crétin!

Zack se retourna, l'air passablement énervé.

-Ecoute moi bien, pustuleux, je sais ce que je fais. Je suis assez grand et futé pour me prendre en charge! Et c'est toi le crétin, sac à pus!

-QUOIIIII??? MOI UN CRETIN??? UN VIEUX CRAPAUD PLEIN DE SAGESSE ET DE BON SENS??? QUE DIRE DE TOI, TÊTE BRÛLEE, ANDOUILLE FINIE, DANGEREUX ET INGRAT??? Et je suis pas un sac à pus!

-Tu sais que parler, mais tu sais rien faire d'autre!!! Belebelebel! *montre son cul au crapaud* Mocheté!

-Imbécile!

-Bouffon!

-Boulet!

-Pauv' tache!

-Connard!

Zack se précipita, et mit un magnifique Fire Rolling Kick of Hell dans le pauvre Flak, qui voltigea avant de s'écraser sur une portion du mur qui, malheureusement pour le Gardin amphibien, était restée dûre et blindée.

-AAAAAAAAAAAAAH!!! *Bam* Gargl... Gaaaaaaaaah *splorch*

-IL TIRE ET C'EST LE BUUUUUUUUUT!!!!

-ESPECE D'ENFLURE!!!! TU M'A FAIT MAL!!!... On non ma pipe!!! T'a cassé ma pipe!

-Bien fait! Le tabac, c'est tabou, on en viendra tous à bout!

-Je vais te...

-HE OH VOUS DEUX!!! VOUS AVEZ PAS BIENTÔT FINI OUI???

Sans s'en rendre compte, les deux compères se sont retrouvez sur un lieu inconnu, entouré d'inconnu, par un moyen inconnu. Pour ne pas arranger les choses, Zack était encore vêtu de son bas de pyjama Spiderman, ce qui était déjà une sacré honte en soit, alors qu'il avait posé le haut ET sa chemise sur une chaise, il n'avait qu'une seule chausette, et un caleçon dans la main gauche. La honte totale.

-Bah, ça aurai pû être pire, deux secondes plus tard et t'avais pas le bas non plus...

-LA FERME! On est où là?

-Ataraxia.

-Ce sont qui eux?

-Des Errants, comme nous.

-Et on est sensés faire quoi?

-Pour l'instant, rencontrer les princes je pense...

-Pas dans cette tenue.

-T'inquiète, on trouvera bien des saps en route. Et puis y'a pire que toi! regarde! Celui là est en calbutt, celui là en pyjama... Ouuuuh, celui là est salement blessée... Et celle là a manifestement du mal à marcher... Et celui là m'inspire pas confiance, avec son look du siècle dernier... ça va pas être triste comme voyage, je le sens !

Et le vieux crapaud avait raison...


Dernière édition par le Jeu 13 Oct 2005 - 16:05, édité 2 fois
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Ershin

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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyJeu 13 Oct 2005 - 14:32

La jeune fille remua doucement sur le fauteuil de cuir. Elle ne se sentait pas très à l’aise dans ce bureau.

C’était une pièce assez vaste, mais tellement meublée qu’elle en était oppressante. Des buffets du siècle des Lumières côtoyaient des sièges de pierres de l’antiquité, des tapis persans d’une valeur inestimable couvraient le marbre du sol et des dizaines de toiles de maîtres parmi les plus rares et les plus recherchés étaient accrochées aux murs, protégées par d’invisibles rayons infra rouges.

Le bureau lui-même relevait du plus pur style colonial, tout comme les fauteuils, en parfait état d’ailleurs. L’ensemble était disposé de manière à pouvoir admirer les multiples œuvres qui trônaient dans leurs vitrines tout en profitant de la lumière accordée par de grandes vitres dorées et sans nul doute blindées.

La jeune femme aux cheveux d’argent caressait distraitement une martre au pelage mordoré lovée sur ses genoux. Le joli et inexpressif visage de la jeune fille fixait un point quelconque sur le mur qui lui faisait face.

Enfin, une porte en chêne s’ouvrit, laissant le passage à un fauteuil roulant doré poussé par un homme aussi large que haut, vêtu d’un smoking au nœud de cravate impeccable.

Sur le fauteuil, un vieillard chauve emmitouflé dans une robe de chambre lourde et épaisse rehaussée de dentelles regardait la jeune femme. Un Grand Duc décrépit était posé sur le dossier du siège.

Il fit un signe sec au pousseur et celui-ci se retira après avoir vérifié que son patron était correctement installé.
Le vieil homme leva ses yeux bleus sur la jeune femme et sourit. Il leva un livre ancien qu’il tenait dans la main pour l’exposer au regard de son interlocutrice. Puis, des replis de sa robe de chambre, il sortit un petit appareil cylindrique, tira son écharpe cyan, révélant un trou au milieu de sa gorge. Il appliqua l’appareil sur les restes de sa glotte et susurra d’une voix synthétique :

« Bonjour à vous mademoiselle Tsukasa. Et à vous aussi Maître Yago. Je suis ravi de vous voir enfin de retour parmi nous. Je nous fais apporter un petit quelque chose ?
-Bonjour Monsieur Reynolds répondit Ershin, avec une voix pleine de déférence. Bonjour Maître Don Kirk. Comme vous le désirez Monsieur Reynolds.
-A la bonne heure. »

Le vieillard appuya sur un bouton et une domestique apporta un plateau d’argent qu’elle déposa sur le bureau en teck.
« J’ai pris la liberté d’apporter ce que vous aimez mademoiselle Tsukasa.
-Merci beaucoup Monsieur Reynolds. »

Sur le plateau, il y avait quelques amuse-gueules, une carafe pleine d’un liquide légèrement ambré et un plein bol de musaraignes mortes.

« Exceeeeellent ! S’écria Yago en bondissant sur le bureau et en plongeant le mufle dans le bol.
-Toujours égal à vous-même Maître Yago gloussa le vieil homme. Vous avez vu Mademoiselle Tsukasa ? Reprit-il en désignant son livre du menton. Une bible de Gutenberg, première édition.
-Elle est magnifique Monsieur Reynolds.
-N’est-ce pas ? Et vous Mademoiselle Tsukasa, que me vaut l’honneur de votre visite ? »

La jeune femme fouilla un instant dans son sac avant de déballer un paquet. Dedans se trouvait une petite statuette de jade représentant un bouddha.

« Vous, vous l’avez trouvé ! Vous êtes admirable Mademoiselle Tsukasa !
-Merci Monsieur Reynolds.
-Je vous en offre cent trente mille. Cela vous convient-il ?
-Tout a fait Monsieur Reynolds. »
Ershin savait pertinemment que la statuette valait au moins trois fois ce prix, mais elle s’abstint de tout commentaire. On ne négociait pas avec Charles Reynolds.

« Bien Mademoiselle Tsukasa. Allez voir Georges, il vous remettra votre du.
-Merci Monsieur Reynolds. Au fait, j’ai apporté des fleurs pour votre femme.
-Vous êtes un ange Ershin, je suis sûr que cela lui fera énormément plaisir. Vous êtes si douée. Je regrette encore aujourd’hui un peu plus le fait que vous ne travaillez qu’en Free Lance. Votre talent serait tellement mieux employé s’il entrait à mon service. Vous savez que mon offre tient toujours.
-Je vous remercie beaucoup Monsieur Reynolds mais je ne peux accepter.
-Dommage, dommage. Et bien Mademoiselle Tsukasa, comme toujours ce fut un plaisir. A notre prochaine rencontre et prenez soin de vous.
-Merci Monsieur Reynolds. Au revoir Monsieur Reynolds. Maître Don Kirk. Yago ! »
La martre leva le museau de ses musaraignes et couru sauter sur l’épaule de sa maîtresse.

**************************************

« Qu’est ce qu’on va faire maintenant Ershin ?
-Ce que toute fille normalement constituée se doit de faire au moins une fois par semaine comme dirait Motoko.
-Oh non ! Pitié ! Pas ça !
-Et si petit Maître rétorqua la jeune fille avec un joyeux sourire. Shopping ! »

Le duo remonta les allées chiques de la Citadelle. En fait, Ershin avait bien besoin de nouveaux vêtements, les siens étant usés jusqu’à la corde, on se demandait comment le tissu résistait encore…

Ershin avait entendu parler d’une boutique de confection, dans le quartier, où se fournissait la régulière de Vector, au grand désespoir de ce-dernier, et dont l’enseigne chamarrée affichait en lettres rose bonbon “Maître Smaldo, Créateur”. La boutique était vaste et largement ouverte sur la rue par des vitrines dans lesquelles s’affichaient toutes sortes de fanfreluches bigarrées et affreusement chères. Le dénommé Smaldo, individu entre deux âge au cheveu rare et au visage allongé, s’approcha vivement lorsque la jeune femme et son gardien entrèrent dans son magasin. Ses manières informèrent Ershin qu’il était prédestiné à faire parti du milieu artistique et de la mode plus particulièrement.

« Bonjourquepuisjefairepourvous?
- On veut des vêtements, fit Yago.
- Certes, mais... vous savez, ma modeste échoppe utilise les tissus les plus fins, les ouvrières les plus expertes, nous ne comptons ni la matière ni les heures, et nous avons en ville une réputation d’excellence...
- Tant mieux pour vous, mais vous vendez bien des vêtements sur mesure?
- En effet, en effet, je souhaitais simplement vous faire comprendre que nos produits ne sont peut-être pas dans vos moyens...
- Combien?
- Je crois que notre modèle le moins cher, la “corolle pourpre”, est à mille sept cents dollars.
- Effectivement, ce n’est pas le genre de somme que nous avons l’habitude de débourser, répondit Yago, désireux de rabattre son caquet à ce commerçant. Dans les dix, vous avez quoi?
- Beuh? Dix ? Dix mille dollars ?
Augustement, la jeune femme porta la main à un compartiment de sa sacoche, et en sortit une carte de crédit noire qu’elle lança avec dédain sur le tapis précieux qui recouvrait le sol.
- Faites vite, on n’a pas la journée renchérit la martre.
-Certes, certes. Le couturier claqua des mains pour convier ses ouvrières, puis il reprit. Pourrais-je me permettre de signaler à Madame que nous faisons aussi d’excellents vêtements adaptés à la morphologie des Familiers ? »

Yago planta un regard noir dans les yeux de Smaldo et lui sourit. Le genre de sourire extrêmement précis, nécessitant une immense expertise dans le retroussage léger mais pourtant constant des babines pour dévoiler ses petites canines pointues. Le genre de sourire qui a fait la renommée des grands félins sourieurs orange à raies noires que l’on trouve généralement en Inde.
Face à tant de maîtrise, le couturier préféra ne pas insister.

**************************************

La jeune femme marchait sur le trottoir. A l’ombre des platanes, la légère pente herbeuse qui menait au canal apportait une touche de couleur bienvenue au décor de béton environnement et la fraicheur du cours d’eau combattait agréablement la chaleur d’un soleil un peu trop en verve.
Elle passa une main distraite dans sa courte chevelure teintée en auburn, une coloration qui lui avait couté assez chère mais au résultat appréciable.
La jeune femme jeta un œil à la rivière en souriant. Puis elle avisa quelque chose du coin de l’œil. Une chevelure argenté qui gisait là dans l’herbe.
Croyant avoir affaire à une personne âgée ayant fait un malaise, la jeune femme dévala la maigre pente.
« Excusez moi, vous allez bi… »
Elle s’arrêta net en apercevant son interlocutrice. C’était une fille mais elle n’avait rien de vieille, bien au contraire, elle faisait même juvénile.
« Oh excusez-moi ! Vous allez me prendre pour une idiote mais à cause de votre couleur de cheveux, je vous ai prise pour une personne âgée qui aurait fait un malaise…
-Ce n’est pas grave répondit la jeune fille à la chevelure argent.
-Excusez-moi encore ! Je m’appelle Motoko Somôtaro ! Faut que je me sauve, je vais être en retard sinon ! Excusez-moi encore ! »
Puis la dénommée Motoko repartit en trombe sous le regard impassible de la jeune fille.


Après plusieurs heures de torture pour Yago et sa maîtresse, le couple sorti enfin de chez Smaldo. La facture montait à douze mille trois cent trente quatre dollars mais le résultat en valait la peine. Ershin était tout simplement magnifique. D’ailleurs le couturier lui avait proposé plusieurs fois un métier de mannequin que Yago avait décliné de façon originale et pittoresque.
Chapitre 2 : Ataraxia Warofgenesis0494dp.th
Le soleil commençait à se coucher mais les rues étaient encore animées. La Citadelle ne dormait jamais.
« T’es superbe Ershin ! Commenta Yago. Je suis fier d’avoir une jolie fille comme toi pour humaine.
-Merci Yago.
-C’est vrai, c’était moins la classe ave un gros thon de cent vingt kilos ! Et puis on se complète toi et moi ! Je peux faire étole de fourrure au besoin ! »

La jeune femme saisit son familier à pleine main et le leva devant elle avec un grand sourire.
« Maître Yago gloussa-t-elle. Dis-moi, suis-je vraiment la plus belle ?
-Sans aucun doute ! Une vraie petite poupée… »
La martre sut qu’elle avait gaffé quand elle senti la gravité reprendre ses droits sur elle. Jusqu’à ce qu’un pied ne la cueille au vol et ne la projette violemment contre le mur.
Les passants s’écartèrent rapidement de cette folle. Personne sur Ataraxia ne frapperait son familier. Aucune personne saine d’esprit en tout cas.

Le mustélidé se remit péniblement sur ses pattes. Il leva la tête pour voir une silhouette s’éloignée, le dos roide.
« Ershin ! Revient ! J’ai pas fait attention ! Ershin ! Revient ! ERSHIN ! »
La silhouette s’immobilisa puis la tête se tourna imperceptiblement vers la martre qui tirait des yeux à renvoyer tout les chiots labrador du monde, pourtant instinctivement rompus à ce genre d’exercices, direct à la niche, dégoûtés par tant de maîtrise de l’œil larmoyant.
« Allez, viens. »
L’air affligé du Familier disparu aussitôt et il se rua sur son perchoir habituel.

« Dis-moi Ershin ?
-Oui Motoko ?
-Pourquoi tu attends que tout le monde soit sorti des vestiaires pour te changer ? »
Les deux jeunes femmes revenaient de l’école. Comme tous les jours, elles faisaient la route ensemble jusqu’au fameux carrefour où Ershin tournait à droite et où Motoko continuait tout droit.
« Je suis un peu timide Motoko. Et puis je ne me sens pas vraiment très belle comparée à Megumi, Shina et les autres.
-Tu plaisantes ? Tu es adorable ! Bien plus jolie que ces pimbêches ! Tu sourirais un peu plus et ce n’est pas les trois quart des mecs de l’école qui voudraient sortir avec toi mais la totalité !
-C’est vrai ?
-Bien sur ! Avec ta peau de pêche, ta couleur si particulière de cheveux et ton magnifique visage on dirait une vraie poupée de porcelaine ! »
BAF !
La claque résonna longtemps dans l’air. Motoko, par terre sur le trottoir leva une main étonnée sur sa pommette ensanglantée. Le coup avait été si brutal qu’il lui avait ouvert la peau.
Devant la jeune femme se tenait une Ershin tremblante de tous ses membres, le regard fou, haletant presque.
« JE NE SUIS PAS UNE POUPEE ! Hurla-t-elle. »
Puis elle se jeta dans les bras de son amie en pleurant.
« Excuse-moi Motoko. Je suis si bête, si maladroite… »
Et Motoko, assise sur son trottoir, se retrouva à consoler la jeune fille.

De toute façon, toi tu m’aimes n’est-ce pas ma chérie ?
Tu ne veux pas manger ? Il faut manger, sinon la petite fille là-bas va se moquer de toi
Si c’est pas malheureux tout ça…


********************************

La soirée avançait. Ershin et son gardien erraient de-ci de-là, ne sachant trop que faire. Yago était descendu de son perchoir pour se dégourdir les pattes.
Soudain, Ershin s’arrêta au milieu du trottoir. Une tente de forain, une quelconque attraction, peut-être allait-elle y faire un tour avant de rentrer.
Elle était à ce point perdu dans ses pensées qu’elle remarqua à peine qu’on la bousculait.
C’était une adolescente blonde, une crècerelle voletant autour de sa tête.
« Oh ! Je suis désolée, pardon, je suis désolée !
Le faucon se posa sur son épaule.
« Tu te répètes commenta-t-il.
-Oh, heu...
-Ce n'est rien fit calmement Ershin.
- Ex... Excusez-moi, vous allez bien ? Vous semblez perdue dans vos pensées.
-Et alors ? Qu’est ce que ça peux te faire ? T’es de la police peut-être ? »
L’adolescente regarda la martre qui la regardait furieusement depuis le trottoir.
« Non je…
-Cherche pas d’excuse et rentre chez ta mère !
-Mais je…
-Laisse Romilly. Ne cherche pas à te justifier devant cette stupide belette.
-BELETTE ? Sache espèce de pigeon cacochyme que je suis une Martre MOI ! Et c’est d’une autre classe.
-Et bien la martre elle apprendra que je suis un faucon crécerelle ! Un oiseau de proie et pas un stupide pigeon !
-Crécerelle, crécerelle… Ah oui ! Les petits piafs qui doivent se mettre à dix pour attraper une souris au bord de la mort.
-Je ne te permets pas !
-Mais moi je me permets !
-Tu sais chasser peut-être ?
-Sans vouloir me vanter, même le plus médiocre vieillard intellectuel tétraplégique asthmatique bourgeois de ma race exploserait les meilleurs crécerelles du monde à la chasse, et encore sans user son rexona. J’y peux rien c’est dans le sang.
-Yago ?
-Oui Ershin ?
-Tais toi s’il-te-plaît, j’ai la migraine.
-Vous n’allez pas bien mademoiselle ? » S’enquit la dénommée Romilly.

En quelques minutes, Ershin savait tout d’elle. Son nom, son travail, pour sa sœur, pour son statut d’Errante, son travail et toutes les anecdotes possibles et imaginables sur le dit-boulot.
En l’entendant déblatérer son discours, Ershin sourit.
« J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ?
-Non, tu me fais penser à quelqu’un. Une amie que je n’ai pas vue depuis longtemps.
-Ah oui ? Elle s’appelait comment ?
-Motoko, on allait à l’école ensemble.
-Et vous faites quoi dans la vie au fait ?
-Hum, je suis… Experte en art ancien.
-C’est génial ça ! Et vous êtes une Errante alors ?
-C’est ça.
-Vous êtes sur Ataraxia depuis combien de temps ?
-Je ne sais plus. Ca n’a pas vraiment d’importance.
-Vous êtes au courant pour la rumeur qui veut que les anciens Errants reviendraient ?
-Oui, d’ailleurs je pensais aller à la Citadelle pour en savoir plus.
-Génial ! Je peux venir avec vous ?
-Pourquoi pas » fit Ershin avec un léger sourire.

Les deux Errantes remontèrent tranquillement la route principale de la ville qui menait jusqu’aux bâtiments officiels. Là elles furent introduites dans un grand amphithéâtre et priées d’attendre que les autres arrivent.

« Puff, ils auraient pu au moins ramener de quoi manger maugréa Yago.
-Estomac sur patte commenta Préciosa.
-Qu’est ce qu’il a dit le pigeon ? »


Dernière édition par le Sam 15 Oct 2005 - 3:56, édité 4 fois
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Christiana
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Christiana


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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyVen 14 Oct 2005 - 4:19

- Y'en a ras le cul !!

Je tourne la tête vers Caïn qui vient de trébucher pour la cinquième fois sur une racine traitre. Je n'imaginais pas le leader des Baboons comme un type aussi caractériel. Il est ennuyeux =_=

- A quoi penses-tu, Christiana ?
- A ce type qui ne regarde pas où il marche. Regarde, même cette femme aveugle s'en sort mieux.

A peine ai-je dit ça que la dite femme aveugle trébuche et tombe. J'ai tout juste le temps de la rattraper avant qu'elle ne se fasse vraiment mal.
- Ca va, pas de mal ?
- Oui, merci, mademoiselle...
- Christiana, appellez moi Christiana. Ou Ante si vous voulez.
- Je m'appelle Arphéis. Et mon compagnon se nomme Zaël.
- Moi c'est Myst.

J'aide un moment la femme à avancer, jusqu'à ce qu'elle ait pris un peu d'assurance. A ce moment là, je cesse de la soutenir et elle me remercie de mon aide.
- Il n'y a pas de mal, Arphéis. Nous sommes embarqués dans la même galère après tout.
- A propos de galère !!
Celui qui vient de parler est un gosse haut comme trois pommes vêtu de son seul pantallon de pyjama. Maintenant que j'y pense, c'est vrai qu'il y en a parmi nous qui ont perdu toute dignité. Je me tourne vers lui. Il a un crapaud répugnant comme famillier =_=
- Oui ?
- On va devoir se présenter devant ces fameux princes comme ça ? A poil ?
- Ou presque ? surenchérit un type bizarre qui nénanmoins n'a pas l'air si choqué que ça de sa situation.

Je hausse les épaules. Ca ne me regarde pas, je suis toute habillée, les autres c'est leur problème. Moi ce que je me demande c'est pourquoi on doit traverser cette forêt oO Il n'y a rien ni personne, à part quelques insectes et puis des araignées énormes...

- Christiana, truc louche à trois heures
Suspect Le dit truc louche est une ombre ma foi fort bruyante qui se déplace en retrait du groupe. L'un des notres ? Un danger ? Un monstre affreux avide de sang et de chair fraîche ?

- BONJOUR messieurs dames ^_^
Un marchand itinérant =_= habillé tout ce qu'il y a de plus normalement. Avec un téléphone portable accroché à sa ceinture. Et qui porte une espèce de boite dans son dos pleine de pièces de tissu.
Il nous explique alors, à notre grande consternation, qu'il y a une route à moins de cent mètres de nous, tandis que nous nous débattons à travers les broussailles.

>.< Cet Hermès c'est bien fichu de nous.

Enfin bref, merveille des merveilles, voilà la civilisation, nous arrivons en vue de la Citadelle.
Mais d'abord, un peu de shopping ne nous fera pas de mal.

...

hem

Mais pour faire du shopping, il faut de l'argent. Neutral

*** A la Citadelle ***

Dante passa la tête par la porte de la salle d'entraînement, où Zacharie était présentement occupé à mettre quelques malheureux adversaires au tapis à coup de sabre en bois.
- Zacharie, quand tu auras fini de jouer avec ce bout de bois, tu voudras bien venir me voir trente secondes ?
A l'instant même où le jeune prince prononçait ces mots, le dernier adversaire de son frère fit un vol plané et atterrit sur l'un des mannequins d'entrainement avec un "OURF" étouffé.
- Beau vol, commenta Dante.
- Mais l'atterrisage fut pitoyable, conclut Vergil d'un ton sarcastique.
- Tu voulais me parler de quoi ? gromella Zacharie en envoyant son sabre en bois dans les bras d'un des domestiques.
- Les Errants sont arrivés en ville, Hermès ne va pas tarder à aller les quérir. Tu as un horaire de prévu, ou...
- Le plus tôt sera le mieux, j'ai hâte de voir ces nouvelles recrues. Il faudrait aussi que tu m'expliques pourquoi ils ont dû passer par la forêt ?
En parlant, ils avaient quitté la salle d'entraînement et se dirigeaient vers leurs quartiers. Les couloirs étaient vides, même s'ils savaient tous deux parfaitement qu'il suffirait d'appeller pour qu'une horde de domestiques apparaisse. Le sol de marbre poli faisait résonner leurs pas. Les deux jeunes hommes portaient comme à l'accoutumée leurs masques sur le visage.

Dante s'éclaircit la voix, hésita, se passa une main dans les cheveux d'un air visiblement embarassé.
- J'ai fait croire à Hermès que c'était pour les tester, mais en fait, c'est juste que j'ai mal visé en les faisant venir.
- Oh...
Zacharie poussa un soupir désabusé et donna une bourrade dans les côtes de son frère, lequel répliqua par un léger coup de poing.
- En tout cas, ils s'en sont sortis sans encombre.
- Ne dis à personne ce que je viens de te dire, j'y perdrais toute ma crédibilité T_T
Zacharie éclata de rire et flanqua un grand coup purement amical dans le dos de Dante, qui dut se rattrapper à Vergil pour ne pas tomber suite à la rudesse du choc.
- Personne ne me croirait de toute façon ! Bon, il serait temps que nous allions nous préparer à accueillir nos invités, non ?
- Je le pense aussi, répondit Caroak, le familier de Zacharie.
- Je me demande quel masque je vais mettre... murmura Dante.

____________________________________________________
Consignes :
- Shopping, ceux qui ont de l'argent sur eux peuvent le dépenser à la Citadelle, l'argent est commun aux deux mondes et les boutiques de la citadelle prennent la plupart des monnaies.
- Faites connaissance avec vos compagnons de voyage ^_^
oyo?
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Knox

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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyLun 24 Oct 2005 - 4:38

« Tous les matins, le même manège. A sept heure, il sort de chez lui. Avant de se rendre au boulot, il prend toujours un verre au "Saving Beverage". »

L'homme pose son pied droit sur une chaise, le temps de nouer les lacets de sa chaussure. Efficace, un nœud parfait est lié, et il entreprend de s'occuper de l'autre. L'esprit fort loin des savates, Knox Meredith se remémore les instructions données par son récent employeur.

« Vous devrez le garder à l'œil jusque-là. Lorsqu'il en sortira, vous le suivrez. Discrètement. »

Ce dernier adverbe était futile. L'assassin détestait se faire remarquer.
Les deux souliers lacés, l'homme se redresse et se dirige vers le placard à moitié dissimulé dans le mur pour un souci d'espace et d'esthétisme. Le photographe claque des doigts à deux reprises, et les battants de verre s'ouvrent dans un soupir presque silencieux.
On peut être fasciné par les antiquités sans dénigrer la technologie pratique.

« Il se rend à pied à son bureau. Sur son chemin, il y a un chantier désert, abandonné pour je ne sais quelle raison administrative. Lorsqu'il passera devant, vous vous arrangerez pour lui adresser la parole et l'y attirer. »

L'artiste a simplement l'intention de demander l'heure à sa victime. Rien de plus banal. Cette pensée traversant son esprit, il prend soin de saisir sa montre gousset posée sur la table du salon. Sept heure moins vingt. Il est dans les temps. La ponctualité prend une grande place dans ses activités, artistiques ou meurtrières.

« C'est là que vous ferez... ce que vous avez à faire. Je compte sur vous. Je ne souffrirai aucune bavure. »

Commettre des bavures ne fait pas partie de ses habitudes. Son travail, il le fait bien. L'exécute avec la même exactitude que sa vie. Mais l'on n'est jamais à l'abri d'une quelconque erreur. Des imprévus lui sont déjà arrivés.
Il y a trois ans, l'instinct de conservation phénoménal d'une de ses victimes lui avait causé bien des difficultés. Il se souvient encore des longues traînées sanglantes laissées par le moribond, puis de la détonation claire et forte qui avait retentit une seconde fois pour enfin percer radicalement le crâne. Oui, il s'en souvient avec netteté. L'une de ses plus belles photographies, d'ailleurs. Du moins, l'une des plus spectaculaires. Et des plus rentables. Elle avait néanmoins fini par lui porter préjudice...
Certains commençaient à se demander sérieusement si certains de ces meurtres illustrés n'étaient pas tout simplement commis par l'homme qui se cachait sous le sobriquet de "Croque-Mort" donné par le public. Bien heureusement pour lui, le-dit Croque-Mort avait pris toutes les précautions nécessaires : aucune emprunte digitale ni quoi que ce soit pouvant révéler sont ADN n'a été laissé et depuis des années il prend soin de ne pas laisser filtrer son nom, ni de laisser voir son visage à quiconque pourrait faire un lien entre Knox Meredith et le Croque-Mort. Même les rédacteurs de presse qui avaient publié de ses oeuvres étaient incapable de mettre visage, prénom et patronyme sur le curieux photographe.
Certains sourient : étrange modestie, qui, cela va sans dire, l'arrange pour le mieux.

« Bien entendu, cela va sans dire que vous serez grassement payé pour votre contribution. »

C'est le principal. Ce n'est guère glorieux de l'admettre, mais, dans notre monde, l'argent régit tout. Vie sociale, professionnelle ou intime. Tout est mêlé à l'argent. Qu'il vienne du meurtre ou de ses œuvres, l'artiste n'en a cure : l'argent n'a pas d'odeur.

« Le marché est donc conclu. C'est parfait. Vous recevrez votre dû le lendemain au Lincoln Square. A 23h10 exactement. »

Knox tire soigneusement sur le dos de ses gants de satin gris qu'il vient d'enfiler, pour mieux les ajuster. On n'est jamais trop prudent.
Ainsi paré, sa main gantée saisit la crosse de l'un de ses revolvers rangés derrière la série de vestes sombres. Avec minutie, il remplit le chargeur, puis ajoute un silencieux avant d'accrocher l'arme à sa ceinture, masquée par l'ample manteau. Son Gardien quitte la lumière froide et crue que dispense une lampe et rampe jusqu'au bord de la table pour atteindre les doigts de l'humain qui y sont posés, avant de s'engouffrer dans la manche. Enfin, l'homme revêt son couvre-chef.

Le voilà fin prêt. L'heure a sonné. Et c'est avec le même flegme - que l'on pourrait croire emprunté à ses congénères linguistiques d'outre-Atlantique - qu'il quitte son appartement et descend les escaliers en réajustant son col.

A peine la porte de l'immeuble ouverte, un vent glacé aux effluves d'hydrocarbure et le vacarme de la circulation l'assaillent. Une mallette contenant tout son matériel photographique à la main, l'homme entreprend sa marche, les pensées fixées sur sa destination.

Les gens ne font guère attention aux autres, juste assez pour ne pas les percuter. Il y en a qui le bousculent par inadvertance ; certains s'excusent, d'autres pas. Des regards se tournent parfois vers cet individu vêtu à la mode du siècle dernier, mais ils se détournent presque immédiatement et oublieront bien vite qu'ils l'ont entraperçu. Quel intérêt personnel cela pourrait-il leur apporter ? Il continue de suivre sa trajectoire, imperturbable.

Dans un désintérêt total, il lève les yeux au ciel qui donne à contempler le bien triste spectacle de nuages grisâtres amoncelés par-delà l'horizon.
Gratte-ciels, indifférence et pollution. Bienvenue à Chicago.

Mais cela n'affecte en rien le photographe, qui approche de son but. Il n'avise la terrasse du "Saving Beverage" que depuis quelques secondes que déjà sa cible apparaît dans les parages. Parfait.

Le poursuivant se dirige vers un kiosque non loin. D'ici, il pourra observer sa prochaine victime sans être remarqué. Il extrait une pièce de sa poche et, en attendant son tour dans la file, la fait rouler avec dextérité entre ses doigts. Une fois que les gens qui le précédaient ont payé leur achat, il lance la pièce de monnaie à la verticale, la récupère au creux de sa paume, puis la pose sur le comptoir. Sous sa manche de chemise déboutonnée, il sent la présence du reptile enroulé autour de son poignet.

L'artiste se penche au-dessus du guichet et demande le dernier numéro du premier nom de journal qui lui vient à l'esprit. Le marchand se retourne pour servir son client et ce dernier en profite pour jeter un coup d'œil furtif vers l'homme qu'il surveille. Celui-ci s'apprête à partir. Une fois en possession de sa revue, Knox glisse de l'index la pièce vers le libraire, sur le métal froid du comptoir.

Le poursuivi se dirige vers son lieu de travail. Le tueur à gages réajuste son chapeau, assez pour occulter ses yeux des regards indiscrets, puis lui emboîte le pas, veillant à garder une certaine distance entre eux. Au passage, il jette dans une poubelle le magazine nouvellement acquis.
Le chemin semble long, mais la patience du photographe est sans limite. Enfin, dans une rue plus étroite, ils arrivent en vue du chantier. Knox accélère le pas et s'apprête à interpeller sa victime...

Mais tout se passe très vite. La vue exercée de l'Américain se brouille soudainement et durant un instant le souffle semble lui manquer. Lorsque le monde semble se rétablir autour de lui, le paysage qui l'entoure a radicalement changé.

Ses yeux s'agrandissent, un sourcil se hausse. Après avoir tourné la tête à droite, puis à gauche, et ainsi remarqué les autres personnes dans cette même situation, il émet un long sifflement en ôtant son chapeau melon.

- Damned. Où avons-nous atterri, Syns ?

Il est rare qu'il s'adresse à son familier. Les paroles sont en général inutiles entre eux. Néanmoins, il juge qu'en cet instant la situation l'exige.
L'animal daigne sortir sa tête reptilienne de la manche de son humain et répond, laconique, de sa voix persiflante :

- Ataraxia...

Le photographe plonge sa main dans son manteau, sort un mouchoir brodé d'une poche intérieure, et s'essuie le front. Ensuite, avec calme, il remet son couvre-chef.

- C'est joli. Cela change pour le moins de Chicago. Mais il ne faudrait pas qu'un tel contre-temps me détourne de mon rendez-vous... Comment pouvons-nous repartir ?
- Impossible...

Un homme à la chevelure blanche accompagné d'un rapace nocturne corrèle cette ennuyeuse information. Il continue de leur conter un discours pour le moins nébuleux avant de quitter l'attroupement, comme par magie.
Le photographe fronce un sourcil et consulte sa montre gousset. L'heure est dépassée à présent, et il n'a pas rempli son contrat. Il serre les lèvres de dépit, mais accepte l'échec avec résignation.

Mieux vaut obéir aux étranges consignes que leur a laissé le curieux Hermès. Il se soumet donc comme tous ses compagnons de misère à la perspective de ce voyage pour rencontrer il ne sait trop quels souverains.

Tout en suivant le chemin qui leur a été imposé, Knox observe avec discrétion ces hommes et ces femmes qui constituent cette troupe pour le moins hétéroclite.
Curieusement, lui qui n'a jamais fait d'effort pour apprendre des langages étrangers - hormis des langues mortes -, s'aperçoit qu'il comprend leurs paroles malgré leurs nationalités différentes. Il saisit malgré tout un prodigieux juron prononcé avec un fort accent américain.

Le photographe se tourne vers ce compatriote dont le visage lui rappelle vaguement quelque chose. Certainement une de ces stars mondiales, acteur de grandes productions cinématographiques ou chanteur d'un groupe musical qui ne fera long feu mais actuellement adulé par les foules. Il n'en a qu'une vague idée. Après tout, cela ne l'intéresse pas.

Tout à ses spéculations, il finit par se rendre compte que la troupe est arrivée à destination. Certains semblent émoustillés à la vue de la première ville qu'ils rencontrent. Knox hausse des épaules, puis sort un appareil numérique. Il n'apprécie pas particulièrement photographier avec ce genre d'engin, mais ceci étant petit, pratique et léger, il l'utilise pour immortaliser quelques photographies de moindre valeur.
Avec indifférence, l'artiste commence à mitrailler la cité, regrettant le portrait spectaculaire qu'aurait pu lui apporter sa tâche de la mâtinée...


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Nina

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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyMar 25 Oct 2005 - 9:08

(je devais posté sous romilly mais j'ai trouvé quelque chose de plus interessant à faire, attention faut suivre ! )

Je marche, je suis cet attroupement de gens, je me sens nerveuse. Je voudrais tant revoir Romy... Qu'est ce qu'elle est devenue tout ce temps ?

Rio : Regarde et tu sauras cui !

C'est une bonne idée mais je ne sais pas co...

** Flash **
Preciosa ne cesse de râler, c'est trés drôle ^^ Elle est trop mignonne avec le petit Yago ! ^^

Je me demande si Nina fera parti des errants qui reviennent, il faut qu'elle en fasse partie, mais en même temps cela voudrais peut être dire qu'elle est retombée dans le coma er dans ce cas désirer son retour est une marque d'égoisme *visage completement décomposé*

Preciosa : Tu es encore en train de te monter un film >_<"
Yago : Tel gardien tel maître *angel*
Preciosa : Toi je vais te bouffer pour mon déjeuner !!!
Yago : encore faudrait il que tu y arrive huhuhu


**fin du flash**

Wow !!!

- C'était quoi ça ? j'avais l'impression "d'être" romy !!!
Rio : Ce devait être le cas cuiiiiii ! tu commences à retrouver tes anciennes aptitudes !!! plus qu'avant !!! cuiiiiiiiiii !
- mouai, t'excites pas trop non plus le canari ^^"
Rio : Cruelle >.< Cui !
- ça ne m'a pas appris grand chose, mais j'ai vu celle que tu apelles "preciosa" son gardien, une vraie peste tu avais raison.
Rio : J'ai toujours raison, cui ^^ *fier*
- ça reste à voir, elle se disputait avec une drôle de bestiole, un autre gardien puisque ça parlait.
Rio : cui, elle a dû rencontrer des gens en deux ans.
- En tout cas elle pensait à moi, elle espere mon retour. C'est plutôt une bonne nouvelle.
Rio : mais même si vous vous retrouvez vous serez un jour de nouveau séparé cui Sad
- je sais... mais j'aimerais vraiment savoir pourquoi moi je me suis reveillé et pas elle, il doit bien...
Rio : non pas forcement cui, il n'y a pas forcement de raison Nina, cui, tu dois accepter que certaines choses dépasse ta comprehension cui...
- Non ! Tu mens ! Il y a forcement une raison !!!!

Fachée, je rentre dans une boutique à toute vitesse.

Flash Back

- Vous mentez ! Sortez d'ici ! Je ne veux plus vous voir !! foutez moi l'camp !!!

elle avait jetté à la figure des infirmières tout ce qui lui était tombé sous la main, elle était pleine d'une rage bouillonante, il mentez, il mentait forcement, il mentait, c'était impossible autrement !

- Tu ne peux pas être plus atteinte que moi, tu ne peux pas être plus blessée, tu ne... peux pas... me laisser....

Elle frappa le lit de sa soeur sans la toucher elle, elle était encore dans le coma, elle n'entendait pas ce qu'elle lui disait, elle n'entendait rien !

- Grande soeur... Grande soeur... je t'en suppliiiiie...

Elle fondit en sanglot à ce dernier mot et elle resta dans le noir de la chambre longtemps, pourquoi est ce qu'il ne l'avait aps dit ? Elle était là étendu... et elle était... encore dans le coma, alors que elle, elle était debout, bien réveillé. Pourquoi ne lui avait on pas dit !!!

Et surtout pourquoi elle et pas Romy...

Fin du Flash Back

Rio : Tu es fachée ? cuiiiiiii Sad
- Non... je suis désolé Rio...

Elle l'attrapa et le serra contre elle, il n'était aps comme ces gens, il ne voulait que son bien.

- Rio, est ce que tu me proteges ?
Rio : Cui ! bien sûr ! c'est mon rôle le plus essentiel !
- Merci...
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Zack Van
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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyMar 25 Oct 2005 - 9:45

-Dis moi Flack, j'ai bien prit les chaussetes du tiroir du haut ce matin non?

-Oui, effectivement, enfin les chaussetes de ce qu'il reste du tiroir...

-YEAH!!! ça veut dire que ma dignitée est sauvée!!!

-J'ai pas compris, tu m'excuse...

-Hé, mad'moiselle, le type à la chouette à bien dit que toutes sortes de devises étaient acceptées à la Citadelle

La jeune femme, une belle blonde accompagnée d'un faucon, sembla réfléchir un instant.

-Mmmmm... Oui je crois. Pourquoi? Tu as de l'argent, toi ?

-Oué! Ce matin j'ai prit une chaussette d'urgence!!!

La jeune femme et les deux gardiens prirent un air blazé

-Chaussette... D'urgence?

-Ouep! Vous allez voir mad'moiselle...

Zack retira sa chausette, et en sorti un billet de 500€

-Et tu te balades avec ça dans ta chausette? Mais t'es riche!

-Ben oui mad'moiselle...Euh excusez moi je ne vous ai pas demandé votre nom...

-Christina. Enfin, tu peux m'appeler Antechrista...

-Ah ouais? Antechrista? Le pirate informatique? Vous savez que vous nous avez fait perdre des milliards il y à trois ans? Mon cousin à piqué une crise pas possible et la moitié de nos actionnaires se sont jetés du haut d'un building, la société à failli couler...

-Euuuuh... ça me dit rien... Tu possedes une société?

La jeune femme semblait de plus en plus intrigué par ce gamin qui avait l'air stupide... Elle commençait à penser qu'il était plus qu'un simple môme...

-JE suis Zack Van Giruet, 9ème enfant le plus riche du monde, prochain président de Giruet S.A., merci public aimé, je ne signe pas d'autographe.

Et il salua la foule, enfin, il fit comme si il y avait une foule à saluer...

-Et le pire m'dame, c'est qu'il plaisante pas

-Mouais, je vois pas la raison d'être fier quand on possède un truc qui pollue autant que cette société pourrie...

Une exclamation retentit dans l'attroupement d'Errant:

-WAOOOOOOOOOU!!!

Le groupe venait d'entrer dans la Citadelle, une ville qui s'avèra magnifique.

-Bon, je vous laisse mad'moiselle le pirate, j'ai des vêtements à acheter!

-Euuuh... salut, Zack...

Le gamin entra dans le premier magasin venu

-Salut la compagnie! Vous avez des vètements pour enfant?

-NON CRETIN, ICI C'EST UNE BOULANGERIE!!!!

-Ah... Excusez moi, au revoir!

-Imbécile heureux!

-Sac à pus...

30 minutes plus tard, le garçon ressorti d'une boutique de vetements vétu d'un Jean, d'un T-Shirt blanc et de baskets, le tout étant neuf.

-Bon... quand va t'on rencontrer ces fameux princes?

-Je ne sais pas... bientôt...
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Arphéis

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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyVen 28 Oct 2005 - 9:15

Je commence sincèrement à paniquer là, même si ça ne se voit sûrement pas. Perdue dans un endroit inconnu dans lequel je n’ai aucun repère, avec une troupe de gens qui sont manifestement aussi paumés que moi, sans savoir précisément quoi faire à part marcher dans des bois où je manque de tomber à chaque pas… Triste tableau. Tiens, pour la première fois, une de ces personnes m’aborde et enclenche la conversation.

« Ca alors ! Que fait une beauté comme vous dans un endroit aussi isolé ? Ah oui mon caleçon... Et bien figurez-vous que je sortais tout juste de la douche quand ça s'est passé, ma pudeur a été chanceuse ! Quelques secondes plus tôt et j'aurai fait le chippendale ! » lance une voix charmeuse.

Un dragueur. Je ne peux m’empêcher de sourire ; au moins, certains ne sont pas trop perturbés par cette brusque irruption dans un monde parallèle.

« Le fait que vous soyez en caleçon ne risque pas de me déranger, de toute façon je suis incapable de vous voir, » dis-je d’un ton poli en montrant mes yeux morts.

Mon infirmité ne semble absolument pas le déranger, ce qui m’enchante assez, et il continue joyeusement son manège pendant quelques minutes, juste avant que Zaël vienne me tirer part le bas de la robe.

« Hé qu’est-ce qui te prends ? »

Je manquais de tomber et me raccroche de justesse au premier arbre qui passe par là.

« Les autres sont déjà bien avancés dans la forêt, suis-les si tu ne veux pas te perdre, » avertit-il d’un ton sévère.

Je lui adresse un air blasé et reprend ma route en soupirant, me disant qu’il a sans doute raison. En restant près du gros de la troupe, j’ai moins de chance de me perdre. Enfin, l’animal joue les papas poule, mais il ne m’aide toujours pas à me frayer un chemin dans la broussaille. Résultat, je finis par trébucher et manque de tomber : heureusement, une aimable jeune femme me rattrape avant que je finisse à genoux, pendant que Zaël me double avec indifférence. Sale bête… Je remercie sincèrement ladite femme, Christiana, qui m’aide un peu à avancer jusqu’à ce que je puisse me débrouiller toute seule. Je bavarde un peu avec elle, elle a l’air plutôt sympathique, tout comme les autres membres du groupe. C’est déjà ça.

Bonheur, bientôt nous finissons de piétiner dans les fougères, et nous gagnons la ville. Le groupe commence à se disperser pour aller faire les magasins, ce qui m’inquiète assez, je n’ai vraiment pas envie de me perdre… De plus, faire les boutiques ne présente pour moi pas grand intérêt Je décide de pister le premier type du groupe qui passe et de ne pas le perdre de vue, du moins jusqu’à ce qu’on rencontre les princes ; cela m’évitera de me retrouver paumée dans une ville inconnue sans savoir quoi faire, d’autant plus que je ne sais pas où est passé Zaël. Je commence donc à suivre un de mes compagnons d’infortune, essayant de me repérer à son aura, ce qui s’avère aussi fatigant qu’ardu. Finalement, je finis par le percuter alors qu’il s’arrête brusquement, sûrement pour observer une vitrine.

« Excusez-moi, je suis confuse, je euh… j’essayais de rester avec quelqu’un du groupe pour éviter de me perdre, » dis-je d’un ton maladroit en essayant de tourner ma tête vers son visage.

« Il n’y a pas de mal, » répond l’autre.

« Ahem, tant mieux. Au fait, je m’appelle Arphéis, ravie de vous rencontrer. »

Je ne juge pas utile de présenter mon familier qui ne s’est toujours pas manifesté.

« On me nomme Sturm, enchanté. »
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Akira

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MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyDim 30 Oct 2005 - 5:01

On inspire, on expire. On inspire, on expire. On inspire, on expire.

Voilà normalement ça devrait alle rmieux... Normalement. Théoriquement.

Une balade en forêt, excellente iodée pour se relaxer et reprendre un peui ses esprits. Après que Shô se soit séparé de sa "proie", il nous a rejoint Doly et moi et nous avons suivi le groupe dans la foret. Seul hic, comme on est pieds nus lui et moi, et que ne vivant pas ainsi habituellement, nous avons les pieds en sang.

En plus Deb a choisi de frimer en se fondant dans le décor pour montrer toute sa grâce féline à tout le monde, le ssens en alerte prête à dégommer le moindre escargot qui passe. Au passage elle en a écrabouillé une dizaine dans sa tentative de camouflage -_-.

Alors que nous étions sensé nous faire déchiqueté par une troupe de monstres super balèze, le seul truc intéressant que nous avons vu c'est un marchand. Manque de bol ni Sho ni moi n'avons un sous. Oui parce que comme l'a fait si brillamment remarquer mon colocataire: "Mon caleçon est trop bien rempli pour que je puisse y mettre du fric".

Sérieusement... Dites moi comment mère nature a pu créer un type pareil? =_=

Sho> Au fait je ne savais pas que j'étais si célèbre pour avoir ma tête sur un pyjama...
Moi> Nieh?

Je regarde dans la direciton qu'il m'indique et remarque en effet la ressemblance des visages imprimés sur le pyjama du type qui roupille encore sur le dos d'un tigre avec celui de Sho.

Moi> C'était pas un changteur super ultra connu en asie y'a une dizaine d'année?
Sho> J'crois bien... Hé je dois être son sosie! En bien mieux bien sur. fume
Moi> Bien sur...

A près ce merveilleux petit interlude empli de profondes réflexions philosophiques, nous arrivons enfin en ville. Là toujorus le meme problème pour le shopping: la dèche.

Notre confrère pyjamique semble avoir ouvert un oeil et écoute l'air complètement empaté les explications de son gardien.

Tigre> Ne t'en fait pas. J'ai peut etre oublié les choses essentielles mais au moins je ne sais pas trop comment mais j'ai réussit à prendre le porte-monnaie de ta mère regarde j'avais complètement oublié mais je l'avais mis autour d emon cou! (nda=> comment faire un rattrapage foireux pour avoir des sous XD) Aller on va t'acheter de quoi te balader.

Pourquoi ai-je toujorus refuser de confier mon porte-feuille à Doly? T_T

Une main s epose sur mon épaule et me fait sursautzer.

Sho> Bon tu viens?
Moi> Où ça?

Il me montre quelques billets.

Sho> On va taxer un peu.

Je le suis en direction d'un homme avec un chapeau melon et vêtu comme dans les vieux films américains. Malgré la sensation de malaise qui me prend à la gorge en approchant de cet homme, Sho, qui semble quand meme un peu moins enthousiaste, lui tapote doucement l'épaule (au lieu du grand coup de poing habituel).

Sho> Excusez-moi.

L'homme lève les yeux de son appareil photo.

Sho> Comme vous le voyez nous sommes légèrement vêtus de façon assez indécente.

Comme si ça le génait -_-.

Sho> Et nous aimerions savoir si vous pouviez nous preter un peu d'argent pour que nous puissions aller acheter quelques choses à nous mettre.

Il me semble apercevoir quelque chose sur le poignet d el'homme mais après un clignement d'oeil je ne vois rien. J'ai dû réver...

L'homme sort un vieux porte-monnaie et nous tend quelques dollars dont s'empare Sho avant de sourire gentiment en le remerciant puis de saisir mon bras en faisant volte-face et de m'entrainer le plus loin possible.

Après avoir grapiller encore un peu par-ci par-là à tout les membres du groupe, ce qui nous as d'ailleurs permit de faire connaissance meme si vu la légèreté de nos tenues nous ne passions pas inaperçus. J'ai d'ailleur été très étonné de voir ce chanteur qu'Akio adore. Cain machin-chose. J'ai vraiment pa sla mémoire des noms ^^".

Toujorus est-il que, notre "bourse" pleine - sous-entendu très douteux qui ne fait aucun doute qui comme beaucoup d'autre sort du si brillant cerveau de Sho - nous nous dirigeons vers les boutiques de vêtements.

Alors que j'entre dans une boutique qui semble faire des vêtements sportifs, Sho m'attrappe par les cheveux et me traine de force dans une boutique beaucoup plus classe.

Sho> On va rencontrer des rois et des présidents de je ne -sais-où et je doute que le style "je vais faire mon jogging et je reviens" soit idéal pour ce genre de réunion.

Ca me fait mal de le dire, mais il a raison T_T.

Après plusieurs essais, dont un truc qui ressemblait fortement à un kimono de geisha - "j'ai toujours fantasmé de te voir comme ça bébé!", phrase qui a valu à mon colocataire de se retrouve rà moitié assomé - j'ai fini par trouver quelque chose de pas trop "décontracté" mais qui me laisse respirer tout en s'adaptant parfaitement à la mode du coin: une chemise émeraude et un jean noir avec des basket vertes foncées.

Ensuite j'ai profité que Sho soit en train d'essayer ses choix pour retourner dans la boutique repérée plus tot et pour m'acheter une tenue plus sportive.

Quand je suis revenu dans le magasin où j'avais laissé mes deux Narcisses, je dosi bien dire que j'en suis resté sur le derrière. Deb jouait à Shérazade avec une espèce de voile sur la tête et ondulait du corps devant un miroir, tandis que les vendeuses bavaient allègrement sur notre tombeur bien connu.

Sho portait avec fierté une sorte de chemise noire en tissu fin mais à la place de bouton, elle était maintenue fermée -enfin plus ou moins - par un lacet noir et l'ouverture d ela chemise ne descendait qu'un peu en-dessous des pectoraux. Il arboait une sorte de pantalon corsaire en cuir-vinyle noir ainsi que des bottes en cuires toute aussi noires. Et pour sublimer le tout, Sho avait enfilé un long manteau dont les pans lui descendaient jusqu'au genoux, d'un très beau tissu également noir, une bande dorée remplaçant la fermeture éclair, la meme bande ornait les épaulettes d'un style un peu militaire. Le contour du bout des manches retroussées et le col étaient également dorés et pour finir, sur chaque épaule et au niveau de la taille étaient brodées des espèces d'ailes également dorées.

Les cheveux un peu rabattus en arrière complètaient le tout pour donenr une vraie allure de corsaire-pirate à Sho.

(quelques images pour se faire une meilleure idée ^^" certaines sont un peu floues gomen ^^"
http://img292.imageshack.us/my.php?image=mmf64il.jpg
https://2img.net/r/ihimizer/img496/3139/vetementsdesho8ya.png
https://2img.net/r/ihimizer/img494/1858/vetemetnsdesho22ii.png
https://2img.net/r/ihimizer/img466/2091/vetementsdesho38re.png )

Après avoir encore un peu pailloner, et Deb ayant finalement renoncé à son voile pour une sorte de collier dorée "pour s'accorder avec son maitre" comme elle dit, nous sommes finalement aller prendre un petit déjeuner dans une brasserie. Nous avons recroisé notre pote-en-pyjama de plus tot, quid 'ailleurs portait à présent un très bel ensemble chinois en soie dont le haut lui descend jusqu'aux mollets.

Après avoir un peu tourner en rond nous sommes retombés sur notre photographe de plus tot. Après un autre rapide remerciement nous nous sommes vélocement éloigné et avons rejoins notre chanteur, Truc Hitokiri. Quand c'est pas le nom que j'oublie c'est le prénom ^^".

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voilà du pnjisage trèèèès sous-entendu gomen ^^" LN j'espère ne pas casser tes plans en ouvrant sur Cain ^^"
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Sturm
Invité




Chapitre 2 : Ataraxia Empty
MessageSujet: Re: Chapitre 2 : Ataraxia   Chapitre 2 : Ataraxia EmptyMar 1 Nov 2005 - 18:40

-MAIS QUELLE GALERE!!!!!

Ce ne sera ni la première fois, ni la dernière fois que j'aurai envie d'étrangler ce sac à puces qui me sert de gardien...

-... Bon regarde le bon côté des choses: on est ENFIN à l'abri de la police...

-QUOI, BON CÔTE DES CHOSES? ON EST PAUMES EN PLEINE FORET, ON A PERDU NOTRE MATOS ET ON SE BALADE AVEC UN GROUPE DE BRAS CASSES TOTALEMENT ABRUTI!!!!


-Rebbeca, tu ne les connais même pas... Arrete de dire ça...

-MAIS SOIS REALISTE UN PEU! UN GOSSE ABRUTI, UN CHANTEUR DEBILE, UN EXHIBISSIONISTE QUI NE VAUT GUERE MIEUX, ET J'EN PASSE...

-Allons allons, calme toi...

Tout a coup je sentis quelque chose dans mon dos. Un homme habillé à l'ancienne passa rapidement à côté de moi en le lançant un "Bonjour" poli.
Malgré le fait qu'il n'exprimait absolument rien, son regard était... spécial. Tout dans son attidute m'exprimait la malveillance et la mort. Je sentais un souffle froid me parcourir l'échine à son passage. Pour la première fois depuis des années, un type me faisait... peur.

-...ET TU ESPERE VRAIMENT SURVIVRE???

-OH LA FERME, CHAT DE MERDE!

Rebbeca en eu le souffle coupé. C'etait la première fois qu'elle voyait Sturm crier ainsi, perde son calme triste mais bienveillant habituel(Note de l'auteur: cette phrase est nulle =_=). Elle se tut, et je recommença à marcher en direction de la ville. Je n'aperçu pas le marchant, ni la route, et coupa tout droit à travers les bois, à l'écart du groupe, mais je m'en foutais. Je repensait à ce type bizarre...

"Ce type est une menace, sans aucun doute. Mais pourquoi me dit-il quelque chose, pourquoi j'ai peur de lui."

Finalement, je me cogna au mur de la ville, et le contourna pour retrouver la porte, et le groupe par la même occasion. Je me mis à marcher au hasard des rues, en explorant la ville.
A un moment, j'ai entendu des bruits de pas derrière moi. Toujours les mêmes, toujours derrière moi. Je me mis à accelerer un peu, mais les pas firent de même. En passant dans un croisement, je vis le reflet de mon poursuivant dans la vitrine

"Une femme... Elle se tient bizarrement... Une aveugle? Bah quoi qu'il en soit, il n'y a beaucoup de risque qu'elle me soit hostile"

Je m'arreta brusquement, et elle se cogna dans mon dos.

-Excusez-moi, je suis confuse, je euh… j’essayais de rester avec quelqu’un du groupe pour éviter de me perdre...

Elle semblait effectivement paumée et anxieuse, en cherchant à rester impassible...

-Il n'y a pas de mal

-Ahem, tant mieux. Au fait, je m’appelle Arphéis, ravie de vous rencontrer.

-On me nomme Sturm, enchanté.

-Alors... Je peux vous suivre?

-Quel est le nom de votre familier?

L'interessé, une sorte de chien, me répondi lui même

-Mon nom est Zaël, enchanté

-Vous avez quelque chose à acheter?

-Euuuh... non, rien.

-Très bien. Suivez moi.

Je repris la route, et Aphéris me suiva tranquillement. A un moment, en passant devant un magasin, nous croisâmes un chanteur apparement connu, Cain je crois, le garçon qui m'a soigné, accompagné de son ami enfin habillé. Ce dernier s'approcha de moi.

-Hey mec t'abuse, je lui ai parlé en premier à la dame moi!

-Elle ne fait que me suivre pour ne pas se perdre, ce n'est pas ce que tu imagine.

-Mais elle est mignonne!

-Vous et ce jeunne homme êtes faits pour vous entendre, monsieur le chanteur...

Je me tourna vers le garcon au Koala.

-Au fait, merci pour tout à l'heure. J'ai une dette envers toi. Si il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour toi, préviens moi.

-Pas pour l'instant, merci

-Très bien. Mais je pense qu'il ne faudrai pas se séparer non?

-Il a raison

-Je pense aussi

-Pas mieux

-D'accord


-ça me va

Nous nous mîmes en route tranquillement. Je me rapprocha d'Akira pour lui dire quelque mots à l'oreille

-Au fait, pour ce service que je te dois...

-Oui?

-Mes spécialitées sont la cuisine, et le meutre

**************************************************************
Si il y a quelque chose qui ne vous conviens pas, n'hésiter pas à m'engeuler
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